marathon cuisinière

(ce titre est une subtile référence au film marathon man, si vous n’aviez pas compris, je ne serais pas surprise, très franchement, je n’ai même pas vu le film, et la référence est peut-être totalement inappropriée, mais parfois quand on n’a pas d’idée de titre, hé ben on se débrouille avec ce que l’on a, voilà)

Je sais pas ce qu’il m’a pris, samedi dernier, j’ai fait pas moins de 4 (quatre!) recettes en un après-midi (et une soirée, soyons honnêtes). Il s’agissait de préparer quelques mets sympathiques pour le brunch prévu le lendemain matin – oh! j’aurais pu me contenter de choses toutes prêtes classiques pour un brunch, telles que tartines, jambon, fromage, mais non, j’étais dans un de ces jours où on a envie de tester des trucs…

Il s’agissait aussi, et pas si accessoirement, de me préparer un repas pour le soir à venir. C’est pareil, j’aurais pu faire comme d’habitude la feignasse, et me contenter d’un plat de pâte, mais non, comme pour le brunch, j’avais envie de tenter autre chose et puis j’avais une poire qui menaçait de moisir au frigo.

Alors, dans l’ordre, et avec quelques interférences chronologiques, j ‘ai préparé :

– une tarte aux pommes, recette tirée du livre agar agar de Cléa (du blog Cléa Cuisine).

livre

Le fond est un simple mélange de farine, d’oeufs, d’épices, et j’oublie sans doute quelque chose ; la garniture est faite de pommes cuites à l’étouffée et mixées, liée par un jus de pomme gélifié à l’agar-agar. (il y a sans doute du sucre qui se balade quelque part)
J’ai réalisé au dernier moment que je n’avais pas de jus de pommes (un gros bravo! pour elisala), mais je me suis finalement très bien débrouillée : avec toutes les pommes de l’amap, j’avais largement de quoi me faire mon propre jus avec mon moulineur magique.

tatin

pommes

> Le résultat est très bon, c’est très simple, mais ça fait quand même beaucoup de gâteau… surtout quand on a utilisé, comme moi, trois pommes monstrueuses… (j’ai même réussi à avoir trop de compotée de pommes, j’ai donc un ramequin plein de gelée de pomme)

> Par ailleurs, ça m’a permis de découvrir une très très bonne méthode de cuisson des pommes: juste simplement à l’étouffée, avec un tout petit fond d’eau, ça fait une compotée toute légère, à utiliser pour d’autres recettes, ou à mettre au congélo si comme moi vous avez des réserves de pommes à ne plus savoir quoi en faire. Ben oui, pour moi, la cuisson de la pomme c’était forcément avec de l’eau, du sucre, mais non, c’est pas indispensable…

– pour mon repas du soir, j’ai tenté le Tatin d’endives, chèvre et poires, aux parfums de miel et thym, recette d’une (ex-)co-amapienne.
J’ai réalisé au dernier moment que je n’avais pas (air connu) de chèvre frais, alors j’ai fait avec du chèvre tout court – ah non, la régie m’indique que ce n’est même pas du chèvre qu’il y a dans le frigo, hé bien donc j’ai fait avec du saint-marcellin. ahem.
Pour la farine, j’ai mis 3/4 de farine de blé, et 1/4 de farine de fonio, qui est une trés ancienne céréale, me dit mon pot de farine, nous voilà bien avancés…

> évidemment c’est la pâte qui m’a posé le plus gros problème. Je dis évidemment car c’est le truc typique que je ne sais pas faire, la pâte… elle était donc visiblement trop grande. et donc trop fine. d’où raccommodage maladroit indispensable ici ou là, et allure générale plutôt, disons, fripée.

tatin cru

tatin cuit

> Le résultat, bien que peu glamour, est ma foi fort bon, même si, à mon humble avis, il gagnerait à avoir une pâte mieux peaufinée.

– un pain au müesli, car qu’est-ce qu’un brunch sans pain? et quoi de plus naturel qu’un müesli pour un brunch? alors zou, les deux en même temps.
C’est une recette qui vient du livre du bon pain, ring lancé par mistigree.

livre

j’ai dû jongler avec mes neurones et la calculatrice pour déterminer quelle quantité d’eau il fallait que je mette pour correspondre au taux d’humidité de ma machine à pain, puis pour avoir un vrai gros pain, plutôt qu’un tout petit (bon ça, c’était plus simple)

La recette consiste à remplacer une partie de la farine par du « müesli » et des fruits secs ; mais c’est quoi du müesli? est-ce que ça a une composition strictement définie par la convention des cuisiniers du monde entier? n’ayant pas la réponse à cette question cruciale, j’ai un peu improvisé, en mettant des flocons de diverses céréales, des raisins secs, des noisettes et des amandes, jusqu’à atteindre le poids demandé (120g). J’ai aussi remplacé les abricots secs de la recette par des mirabelles séchées (parce que c’est ce que j’avais en stock), mais j’ai gardé les figues (parce que j’en avais acheté l’après-midi même).

> le résultat est … affaissé, et finalement un peu décevant au goût : ça n’a pas tellement de goût de müesli, seulement un goût… de pain – oui ok c’est un peu le principe de base du pain, mais bon…

pain

– et enfin, un bavarois de carottes à la sauce noix-miso. ça vient du même livre agar agar que ci-dessus

jus

ramequin

fini

> Les goûteurs me disent que l’âpreté de la sauce noix-miso est parfaitement balancée par la douceur de la carotte. Mes goûteurs sont vraiment gentils, personnellement je trouve que ça manque de goût…

> Cette recette m’a fait réalisée un élément important de ma future vie cuisinesque : je n’aime pas l’odeur du thym qui cuit. ça m’insupporte les narines.
Note à moi-même : se limiter autant que faire se peut et désormais à l’utilisation du thym pour l’infusion au miel contre les coups de froid.

> c’était un peu la semaine de l’agar agar, plus tôt dans la semaine j’avais aussi essayé un gomadofu, ou tofu de sésame, du même livre de Cléa. bon j’ai pas trop aimé celui-là. trop âpre à mon goût, je l’ai fini avec du sucre pour atténuer le goût (alors que c’est censé se manger avec de la sauce soja)(mais peut-être que je n’ai pas la bonne sauce soja?).

> Savez-vous que c’est parfaitement magique l’agar agar ? On part d’une préparation à peu près liquide (ou en tout cas très fluide), et une heure après voilà ce que ça donne :

sésame

Ne pas pencher plus le ramequin, parce que ce que dit le livre est vrai, c’est très facile de démouler les ramequins : on y met de l’eau froide, qu’on vide juste avant de verser la préparation dedans, et au moment de démouler, hop un petit coup de couteau le long de la paroi, et ça se décolle. c’est assez bluffant, à peine quelques résidus ici ou là.

Voilà la fin de la journée, qui se termine à attendre la cuisson du pain à la màp………

– Et le lendemain matin voilà que comme une grande folle, je réattaque avec un autre pain du même livre de pain que ci-dessus.  Il s’agit du pain à la semoule de blé. ça prend pas très bien la semoule de blé, ça s’agglomère même peu.
Alors on récupère ça :

pain

Mais! mais il manque des bouts, là!

Hé oui, les bouts sont là :

bouts

Alors bon, c’est pas très beau, mais c’est boooooon, vraiment très bon, alors je retenterai très certainement cette recette, mais peut-être pas à la machine à pain, histoire de bien pétrir la pâte (quoique bon, la pâte et moi… ahem).

– J’ai aussi réattaqué avec de simples roses des sables. C’est simple mais c’est toujours très bon : du chocolat fondu, mélangé avec des corn-flakes, déposé en petites crottes petits tas, et on attend que le chocolat prenne en masse.

rose

C’est pour moi aussi assez nostalgique, puisque c’est une petite douceur que nous préparait notre maman de temps en temps.
Et puis je trouve ça beau, pour ne pas gâcher.
Comme dirait le cobaye : on pourra en refaire, hein?

– J’ai également réattaqué avec des oeufs durs. Est-ce que vraiment ça compte dans le marathon cuisine?

oeuf

Je crois qu’après tout ça, j’ai gagné le droit de plus en foutre une rame pendant, oula!, au moins quelques heures…. -_-
En vrai, je ne suis pas à plaindre, j’aime vraiment prendre du temps comme ça pour faire de la popote, c’est jusque que j’ai rarement le temps, ou le courage, ou le courage de prendre le temps!

pommes pommes podom (haha)(ahem)

oui donc, les pommes les poires tout ça ça continue.

Après une première quinzaine assez modeste, ma foi, la deuxième est un peu plus productive.

Tout d’abord, un ambitieux mais délicieux gratin pommes/roquefort/jambon, avec aussi un peu de fromage blanc.

prep
gratin

J’en ai fait des quantités folles, le surplus est au congélo pour des jours moins inspirés.

Et puis de plus simples mais délicieux toasts de pain d’épice à la poire et au chèvre.

toast

C’est très bon, preuve en est l’application du cobaye à y goûter.

tof

Et puis plus traditionnelle, la compote de pommes.

compote

Mais figurez-vous que c’est peut-être de la compote dont je suis la plus fière, car je les rate assez facilement, mes compotes. Alors quoi de différent cette fois-ci ? Peut-être la taille des morceaux (plus petite que d’habitude), peut-être la quantité d’eau (plus raisonnable que d’habitude), ou encore la cuisson (heeueueu aucune idée par rapport à d’habitude, vu que je la fais toujours au pif), voire le bâton de cannelle (un cadeau de Larkéo, ça ne peut être que bon signe…).

En tout cas, miam la compote.

Et pour finir la dernière poire, j’ai eu un de ces courages un matin, je me suis préparé des fruits, truc de fous (Mistigree, j’espère que tu es impressionnée).

fruits du matin

du classique et du moins classique

Bilan de la première quinzaine des pommes, des poires et des… (c’est tout)

Hé ben j’ai pas fait grand chose : à part un jus frais pommes/poires, je n’ai guère fait que deux recettes. Je sais, c’est un peu la loose, 5 kilos de fruits et ne faire que ça. M’en fous, ça fait toujours deux recettes ma foi fort honorables.

Tout d’abord un gâteau au yaourt aux pommes. C’est la recette du gâteau au yaourt, mais avec des pommes.

pommes
gateau

J’ai mis du sucre complet, du coup c’était pas trop sucré, miamiam.

Deuxième recette, là c’était plus le challenge, non seulement j’utilisais ce légume étrange et mystérieux qu’est le panais, mais en plus je faisais une soupe, éminemment salée, avec une pomme, éminemment sucrée.

Du sucré/salé, quoi.

Et c’est très bon, avec juste un petit goût acide/sucré lié à la pomme – fort miam. D’autant qu’une soupe en ces temps de froidure est toujours la bienvenue.

ingrédients
soupe

Si la soupe est si claire c’est que j’ai ajouté sans pitié une bonne lichette de crème fraîche – l’autre plaisir de la soupe en hiver…

Par contre il faut bien se faire une raison, une soupe en photo, c’est pas très glamour. Alors oui, je pourrais faire comme dans les livres de cuisine, ajouter un brin de persil, un copeau de parmesan ou autre décoration culinaire de bon aloi. Mais pour tout vous avouer, j’avais déjà commencé à bafrer, alors vous imaginez bien que le brin de persil, hein…

des pommes, des poires, et des …

(olala ce titre qui tchue, moi-même je ne m’en remets pas)(allez hop pour fêter ça, un peu de Sacha Distel, héhéhé je suis perfide et démoniaque, j’aime ça)

Ce soir j’ai récupéré 5 kg de pommes et de poires.

p&p

C’est un peu du délire
Mais il y a une explication derrière tout ça.

[achtung, prosélytisme et informationnisme inside]
en fait depuis maintenant quelques mois je fais partie de l’amap qui est en plein montage du côté de nation, à paris (c’est vers l’est de Paris, aucun monument particulier pour aider les non familiers à mieux situer, désolée)(mais de toutes façons ça n’a en fait aucune importance dans mon histoire)(donc on se demande même pourquoi j’en parle)(mais un jour j’arrêterai avec les parenthèses à foison)(ou pas)

alors l’amap c’est quoi? c’est une association pour le maintien d’une agriculture paysanne. Et à part ça? Vous pouvez suivre ce lien pour en savoir plus, mais pour résumer, l’idée est de créer un pont entre producteurs (les paysans proches) et consommateurs (nous pauvres citadins), afin d’assurer, de maintenir et/ou de développer une agriculture de proximité, de qualité, à taille humaine, et qui ne bousille pas (trop) l’environnement. l’amap très basiquement, ça se traduit par un contrat entre un maraîcher et un consommateur, avec distribution de panier de légumes hebdomadaire, avec un engagement qui doit être fort, d’un côté comme de l’autre. on pourrait en dire bien plus, mais ça suffira pour ce soir.
[fin de la minute informative]

donc cette amap qui est la mienne, en fait, hé ben elle a pas encore trouvé de maraîcher, c’est malheureux, voire inquiétant, mais ils se font rares en Ile-de-France.
mais en attendant, nous ne sommes pas restés désarmés et affamés, on a déjà réussi à mettre en place une petite filière de pain de Seine et Marne, assortie à l’occasion de pâtés et autres miels, voire de la bière pour les jours fastes. C’est une filière un peu éloignée du principe de l’amap – qui prévoit un engagement à long terme – mais ça permet de structurer un peu mieux l’amap, de s’organiser aussi (pas le plus évident).
et puis on a aussi d’autres filières en formation, des produits laitiers, par exemple ; et ainsi ce soir, c’était notre première distribution de fruits, en direct de vergers du Val d’Oise!

alors forcément en cette saison, beeen, c’est des pommes et des poires.
5kg.
hé oui.

Heureusement, j’ai ce livre qui va bien m’aider:

(y en a plein dans ce genre dans la collection, j’adore! c’est des livres tout bêtes, mais je trouve que ça donne envie de cuisiner, surtout pour les fruits ou légumes dont tu ne sais jamais quoi faire)(dans mon cas, je cite immédiatement: l’aubergine et le potiron et ses cousins)(clic! sur l’image pour voir toute la collec de l’éditeur)(ou clique pas, c’est toi qui vois)

Heureusement aussi, je croque la pomme avec bonheur pour le petit creux de 10H30.

Heureusement encore, même l’agriculteur s’y met en proposant des recettes sur son site. ça c’est sympa. (en particulier j’ai entendu parler d’une pomme farcie au saumon – oulala!)

enfin 5 kg quand même.
youhou! des fruits! tout plein! dont je ne sais pas quoi faire! youhou! (un peu en mode panique, là)
:-]
youhou! le défi des 2 semaines à venir!

rose

Le mois d’octobre est le mois de sensibilisation au cancer du sein. Un sujet sérieux, s’il en est, qu’il convient de soutenir.

Et il se trouve que la chaîne rose propose de le soutenir en téléchargeant un carnet de recettes. Roses, les recettes, cela va sans dire.
Alors ce midi je me suis lancée dans une des recettes du livret en téléchargement: des gnocchi roses au sésame.

Pour résumer ça simplement : le jeu n’en vaut pas la chandelle. Faire des gnocchis ça prend du temps, on s’en met plein les mains, et même si le résultat est vraiment bon, il n’est pas suffisamment meilleur que les tout faits achetés au magasin le plus proche pour me motiver à les préparer.

Bon c’est sûr, ceux du magasin le plus proche n’ont pas cette adorable couleur rose, parfaitement inattendue pour une recette pareille.

une recette rose

Par contre, c’était pas marqué dans la recette comment griller le sésame. Maintenant je sais comment ça grille, une graine de sésame: ça grille en sautant dans tous les sens. Et j’en ai plein la cuisine, maintenant, des graines de sésame (mais en fait c’était rigolo, l’inattendu des graines de sésame…).
Par ailleurs, avez-vous remarqué comme les gnocchis, surtout pas cuits, ça ressemble à des petites crottes? roses en plus…

Pour ce qui est des courgettes, c’est plus la saison, alors je me suis rabattue sur une mousseline de brocolis. Oui, toute faite. Pas trop mauvaise, ma foi.

Pour ce qui est des betteraves, le jus d’une faisait plus que la recette n’en demandait, alors j’ai utilisé ce surplus pour compléter un jus acheté tout fait. Le jus tout fait, je ne donnerai pas de marque, mais il n’était vraiment pas bon. Sans goût, en fait. J’aurais dû me méfier, le principal ingrédient annoncé est : de l’eau!

du pas bon au meilleur

J’y ai donc rajouté betterave, panaïs (c’était un essai, mais en fait ça ne fait pas beaucoup de jus cet énergumène là) et une pomme (LA valeur sûre du jus). Le résultat, sans être exceptionnel, avait le mérite d’avoir du goût… (vive les jus de légumes!)(qui ont du goût!)

par ici la bonne soupe?

Ce soir, un bon livre, une bonne soupe?

livre et...

Hé ben non, dans le bol, c’est un jus de légumes frais! (le livre, lui, est effectivement un bon livre)(Wintersmith de Terry Pratchett, pour information)(je mélange les langues et les liens et les sujets sans aucune considération pour mes lecteurs, c’est-t-une honte)

bref

J’en reviens à la bonne sousoupe-qui n’en est pas une.

Des fois quand j’ai le courage, et que j’ai un bout de légume dont je ne sais pas quoi faire,  je me mouline des légumes, et je me fais un bon petit jus de légume. L’air de rien, ça nourrit son homme pas mal, et puis j’ai toujours l’impression de me faire un bon bol de vitamines tout bien pour la santé en ce début d’automne-qui-dure-depuis-6-mois.

Du courage il en faut quand même, ainsi que du temps, pour nettoyer, éplucher, couper en bout tout ça… Mais ça vaut le coup.

Ce soir c’était:
– deux branches de céleri-branche (= le légume dont je ne savais pas quoi faire, mais je n’allais tout de même pas le jeter)
– une pomme
– une carotte
– une tomate

Ces trois derniers ingrédients sont des valeurs sûres pour avoir un bon goût de jus.  Il est même conseillé de mettre au moins un de ces légumes/fruits dans un jus comme « base ». Mais par expérience, les trois ne sont pas de trop avec du céleri (branche ou rave), qui rend facilement un jus de légumes eeeurk!
mais non ce soir c’était miaaam! (même si monsieur, aussitôt rentré à l’appart, a froncé le nez, rien qu’à l’odeur du céleri)(ce monsieur est bien trop sensible, psssh!).

NB1: le jus est fait avec des légumes crus, sisi, histoire de garder toutes les vitamines ; NB2: je n’utilise pas une centrifugeuse, mais un extracteur, a priori plus soft pour les fragiles légumes ; NB3: et tout ça m’a été inspiré par taty – à une époque où il y avait un peu plus de choses en accès libre sur le site – et où il était aussi un peu plus en bazar moins bien rangé.